27 septembre 2021
Hydrogène vert : une étude en cours pour un projet d’avenir
L’HYDROGENE, vendu comme le futur des énergies renouvelables, a le vent en poupe en Europe. Le gouvernement français a lancé à l’automne 2020 un plan de développement doté de 7 milliards d’euros de fonds publics destiné à faire décoller la filière de l’hydrogène bas carbone dans l’Hexagone.
Le Groupe TELLOS poursuit sa politique d’innovation en lançant une étude visant à analyser l’opportunité d’installer une unité de fabrication et de distribution d’hydrogène « vert » sur le site d’AXIOPARC à Drusenheim – Herrlisheim.
L’hydrogène décarboné, dit « vert », est produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité d’origine renouvelable. L’étude réalisée par TELLOS prévoit une production d’hydrogène à partir d’une centrale photovoltaïque.
L’outil à développer devra permettre de passer du solaire à l’hydrogène pour fournir du carburant aux véhicules lourds et légers. Pour résumer, l’hydrogène (H2) fait partie d’une molécule, comme l’oxygène dans l’eau (H20), le carbone ou la biomasse. Pour être utilisé, il doit être extrait grâce à différents procédés. La méthode la plus répandue est la fabrication d’hydrogène « gris » à partir d’énergies fossiles. Cependant, cette technique émet des gaz à effet de serre et n’est pas neutre en carbone.
Développer une station à hydrogène pourra intéresser les particuliers dans quelques années. Mais à ce jour, le prix des véhicules fonctionnant à l’hydrogène reste élevé et aucun constructeur français ne s’est pour l’instant lancé dans leur production.
Par conséquent, ce sont surtout les transporteurs qui constituent la clientèle cible. En effet, d’ici quelques mois, les poids lourds au diesel n’auront plus l’autorisation de pénétrer sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg, ce qui nécessitera un renouvellement de leur parc de véhicules.
En plus d’être écologiquement neutre, l’hydrogène est moins cher que le diesel. Les progrès technologiques de la filière de l’hydrogène devraient permettre par ailleurs de faire baisser d’ici peu le coût de la pile à combustible équipant les véhicules de ce type et dont la fabrication reste chère. Selon les experts, les coûts de production de l’hydrogène vert à partir d’électricité renouvelable devraient chuter jusqu’à 85 % d’ici 2050 et finira par être moins cher que l’hydrogène gris très néfaste pour le climat.
Dans le cadre de l’étude qui vient d’être lancée, la zone d’activités économiques AXIOPARC présente un intérêt majeur. En effet, il s’agit d’un site de 80 hectares qui regroupera des plateformes logistiques (sur une superficie de 30 hectares), des industries et des entreprises artisanales. Cette zone d’activités constituera par conséquent un lieu de passage des poids lourds, futurs consommateurs d’hydrogène.
Par ailleurs, ces différentes industries utilisent massivement des chariots élévateurs, dont la production d’unités fonctionnant à l’hydrogène fait actuellement l’objet d’essais de production industrielle.
L’hydrogène vert représente une véritable opportunité d’autonomie énergétique pour les territoires français, et on constate que de nombreuses régions s’emparent du sujet.
En décidant de relever le défi de l’hydrogène, TELLOS, partenaire des collectivités territoriales, continue de tracer son sillon d’acteur de la transition énergétique en développant une solution de décarbonation pour l’industrie et la mobilité.